Interview de Madame Henriette Asséo, historienne
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Le Centre de Médiation des Gens du Voyage (www.cmgv.be) est une association sans but lucratif active depuis 2001.
Elle vise à :
Ses Missions consistent en :
En 2008, nous avons collaboré, avec Picardie Laïque et la Ville de Mons, à l’organisation de la première conférence consacrée à la déportation des Gens du Voyage de ou à partir de la Belgique. Intitulée « Convoi Z. Samudaripen », elle fut symboliquement organisée dans la salle médiévale de l’hôtel de Ville de Mons.
Depuis lors, outre les programmation du film « Liberté » de Tony Gatlif, le CMGV a participé à différentes commémorations (“pèlerinage juif” à la Caserne Dossin, l’International Holocaust Remembrance Day, Commission européenne en 2016,…). Depuis 2011, le CMGV est membre du jury « Territoire de la Mémoire » qui vise « à soutenir des initiatives créatives, novatrices et éducatives sur les thèmes de la citoyenneté participative et de la défense des valeurs démocratiques face aux menaces liberticides. »
Avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, notre association développe un gravail de recherche, d’analyse et d’enquête de terrain pour recueillir et diffuser l’information sur la persécutions des Gens du Voyage à travers l’histoire et plus particulièrement depuis le 20ème siècle.
Près de 10 ans après la conférence de 2008, le CMGV organisa, le samedi 4 mai 2019 au Mons Memorial Museum, en partenariat avec la Ville de Mons, une conférence intitulée “Convoi Z. Les Gens du Voyage dans la nuit et le brouillard”. Le Professeur Alain Reyniers et l’historienne française Monique Heddebaut ont introduit ce sujet difficile de manière détaillée et respectueuse des familles du Voyage présentes et qui ont apporté leurs témoignages.
Le 16 décembre 1942, Himmler ordonnait la déportation de tous les Tsiganes vers un camp de concentration, et plus précisément vers Auschwitz. Suite à cette décision, le "camp des Tsiganes" (Zigeunerlager, aussi appelé camp des familles) a été ouvert au sein d'Auschwitz Birkenau, où il a été opérationnel pendant 17 mois. La déportation des Tsiganes a commencé en février 1943, jusqu'en juillet 1944, emmenant vers le camp de la mort des Tsiganes originaires des quatre coins de l’Europe, et notamment d'Allemagne, d'Autriche, de République Tchèque, de Pologne, de France, de Hollande, de Yougoslavie, de Belgique, de Russie, de Lituanie et de Hongrie. Il y eu même certains Tsiganes de Norvège et d'Espagne [1].
Ces déportés ont tous été rassemblés dans la zone du Zigeunerlager, dite zone « BIIe ».
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Le Zigeunerlager, camp des familles tsiganes Read Post »
EN ROUTE VERS LA MEMOIRE : BIBLIOGRAPHIE Read Post »
Initialement construite en 1756 sur ordre de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche à des fins militaires, la Caserne Dossin a connu des affectations variées au fil des décennies. Pendant la seconde guerre mondiale, elle est transformée en « Sammellager » : un camp de transit pour les Juifs et les Tsiganes.
Les Tsiganes internés à Dossin vécurent dans des conditions d’insalubrité inimaginables :
« A la caserne Dossin à Malines, les Tsiganes vont vivre un ou deux mois selon les cas, dans des conditions effroyables. Enfermés dans trois salles au fond de la cour, dépouillés de tout, totalement isolés et de l’extérieur et des prisonniers juifs, ils n’avaient droit qu’à deux heures d’air frais par jour. Tournant en rond sous la menace de mitraillettes, ils étaient conduits par trois violoneux auxquels les instruments étaient repris la promenade finie. Des coups de fouet dans les reins punissaient les mères dont les enfants en bas âge salissaient la paillasse. Mais les chambres étant démunies de lieux d’aisance, les détenus chargés, après le départ, du nettoyage, découvrirent dans une odeur pestilentielle les dalles couvertes d’excréments. Dans ces conditions d’hygiène impossibles, un enfant né à Malines mourut en quinze jours » (Gotovitch 1976, p. 175).
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La caserne Dossin, le camp de transit de Malines à Auschwtiz Read Post »
70 ans après la libération des dernières familles nomades internées, le chef de l'Etat a reconnu que "dans ce drame, la responsabilité de la France est grande".
Par Alexandre Boudet
HISTOIRE – "La République reconnaît que sa responsabilité est grande dans ce drame." A l'occasion d'un hommage national aux Tsiganes internés pendant la Seconde guerre mondiale, François Hollande a fait un pas décisif dans la reconnaissance du drame qu'ont subi les populations nomades. Exactement 70 ans après la libération des dernières familles, le président de la République s'est rendu, samedi 29 octobre, à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) qui était l'un des plus importants camps d'internement. L'un des seuls duquel il reste des vestiges.
Durant la Seconde guerre mondiale, 500.000 tziganes ont été tués et environ 6500 ont été enfermés en France dans l'un des 31 camps gérés par les autorités françaises. C'est la responsabilité de la France dans ces agissements que François Hollande a donc dénoncé (voir la vidéo ci-dessus).
Il conclut un processus entamé en juillet 2010, par celui qui était alors secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. Hubert Falco avait évoqué cette responsabilité lors d'une "Journée nationale de la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français". "Le jour est venu et il fallait que cette vérité soit dite", a insisté le président de la République.
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